Lorsque j’ai débuté mon blogue, je vous avais mentionné que certains articles seraient plutôt drôles, coquins, intempestifs et bien en voici un aujourd’hui : la marche des zombies-aux-cellulaires.
Je prends le train tous les jours pour me rendre au travail et je suis quotidiennement consterné par l’étroitesse d’esprit (ou même l’absence) de certains individus qui marchent la tête entre les deux jambes (les leurs, une chance!) et qui imposent à tout le monde qui les croisent, leurs trajectoires, à savoir tantôt à droite, tantôt à gauche et pire, arrêt soudain et complet! « Aie, c’est important! Il faut que je texte mon chum afin de lui dire que je viens de voir une poubelle pleine à ras le bord! » Effectivement, voir des poubelles Montréal, c’est vrai que ça peut étonner! Ça nécessite un texto immédiatement! Ou bien « pour texter (toujours à mon chum: mes observations montres que c’est majoritairement des filles qui textes) et lui dire subito presto (ça presse) que mes lacets de loafers ne se sont toujours pas détachés » … Hé Seigneur, attends que tu frappes un lampadaire ou justement une poubelle pleine, tu vas les perdre tes osties loafers et ton cellulaire itou! Il semble que n’importe quelles raisons soient valables pour texter (ça, je peux comprendre, ça reste personnel), mais pas en marchant batêche!
Cette mauvaise idée que de texter en marchant m’exaspère au plus haut point! Tellement, que j’avais décidé, y a quelque temps, de ne plus changer de trajectoire à leur rencontre … j’adopte la stratégie du bing-bang-rentre-dedans! Et bien, pas une bonne idée … de un, tu peux frapper un plus gros que toi (un adepte quotidien BigMac-poutine-frite-sauce), tu te blesses et la CSST ne couvre pas encore ce genre d’incidents. Les gens te regardent, te dévisagent et te disent, mais késékya? Ils sont aussi surpris de se faire rentrer dedans qu’un kangourou qui verrait de la neige … et/ou, de deux, ils se fâchent en te disant et Aie! le cave, regarde ou tu texte!! …. Hé misère, somme-nous devenus plus individualiste que jamais!
Je suis découragé par moment que de voir ces zombies-du-cellulaires imposer leurs lois de la marche! J’avais décidé de prendre le train pour aller à mon travail, justement pour éviter, en prenant ma voiture, les maux de coeur intempestifs à zigzaguer entre les nids-de-(grosses)-poules … mais là, sur le quai du train ou pire, en arrivant à la gare Centrale, ou souvent sortir du train est synonyme du débarquement de Normandie, je dois zigzaguer pour éviter les fous-du-cellulaires! Je pense prendre ma retraite et aller vivre dans un foyer pour ti-vieux, au moins, je pourrais les buter plus facilement (ils sont en marchettes ou en chaises roulantes)! Je blague la, les puristes … ne vous emballer pas …
Mais comment résoudre le problème? On dirait que c’est juste au Québec que c’est le plusse pire! Je n’ai pas voyagé ben-ben gros, mais pour avoir passé du temps au Vietnam ou y a plus de gens au pouce carré qu’il y a de brindilles d’herbe au Blainvillier (parcours de golf pour les (superbien)-nantis), Y A PERSONNES qui te rentrent dedans… idem à New York, sur les trottoirs bondés … idem à Paris … idem au Caire, ou l’on retrouve plus de 23 millions-personnes dans cette ville … Bref, on dirait que les Québécois aux cellulaires-moyens ont un cerveau atrophié et qu’ils sont incapables de voir au-delà de leurs cellulaires, justement.
Peut-être devrions-nous remettre les cours de bien-séances au primaire … ou simplement, fournir à l’achat d’un cell, un carcan cervical qui empercherait de pencher la tête vers l’avant (soyons précis) ET en marchant ET en cellulairisant? Ça y est, j’ai trouvé, coupé la transmission des ondes cellulaires lorsque l’on penche la tête ET que l’on circule à plus de 8km à l’heure, ET ce en zone urbaine! Je blague à peine, à New York, sur certains ponts les ondes cellulaires sont coupées pour empêcher les spino-du-cellulaire de placer ou recevoir des appels. Plate pour les passagers des taxis qui sont peinés dans leurs droits, pas grave, on doit payer pour les gens qui on un cerveau à peine plus gros que leur carte SIM (et je vous signale que nous avons maintenant des micros cartes SIM) c’est peut dire …
Dans cet article (devrais-je dire, nouveau sport olympique) sur la marche-aux-cellulaires:
Texter en marchant, c’est une tâche très difficile, beaucoup plus difficile qu’on ne pourrait le croire. J’essaie de suivre une cible en mouvement, lire des petits caractères, j’ai besoin d’une dextérité fine, je crée de la communication, j’ai besoin de mémoire à long terme. Donc il reste beaucoup moins de ressources à attribuer ailleurs.